Un peu d’histoire…

La première lampe hypnagogique fut crée en 1960 par l’artiste Brion Gysin et le scientifique Ian Sommerville après une expérience involontaire que B.Gysin vécu alors qu’il était assis dans un bus à Marseille.

Fort d’expériences et de recherches dans le domaine, Lucia est crée en 2009 en Autriche par un neurologue Dirk PROEKL et un psychologue Engelbert WINKLER.

La dernière lampe hypnagogique à voir le jour succédant à Lucia et Pandora Star est la Lampe ROXIVA crée au Royaume Unis en 2021 par Jimi Simpson (co-fondateur de la lampe hypnagogique Pandorastar) et par Lance Carter (créateur de nombreux programmes pour la lampe Pandorastar).

A quoi sert le cerveau ?

Protégé par la boîte crânienne, le cerveau est l’organe qui fait office de chef d’orchestre pour tous les membres et organes du corps humain. Il centralise les informations et renvoie des messages aux différents membres. Il se compose de deux hémisphères reliés : l’hémisphère gauche et l’hémisphère droit, qui contrôlent chacun la partie du corps qui lui est opposée. La main droite sera donc contrôlée par une partie de l’hémisphère gauche.

De quoi est composé le cerveau ?

On distingue deux catégories de tissus dans le cerveau : la matière grise et la matière blanche.

La matière grise est constituée des neurones, de leurs dendrites et d’autres cellules. Elle est responsable de notre activité sensori-motrice et de nos fonctions cognitives comme la lecture, le calcul, l’attention, la mémoire… 

Les neurones sont des cellules du cerveau qui servent à transmettre les informations.

Le cerveau est composé d’environs 86 Milliards de neurones ! Ils sont tous interconnectés et communiquent entre eux par messages électriques et chimiques.

Qu’est qu’une onde cérébrale ?

Dans les différentes zones du cerveau, l’influx nerveux fonctionne de façon rythmique : les neurones s’activent ensemble (plus ou moins), comme une pulsation, puis se calment, puis s’activent de nouveau. Grâce à des petits capteurs placés sur le cuir chevelu et reliés à un appareil, le rythme de ces pulsations peut se traduire en forme d’ondes.

L’intensité de l’activité cérébrale se manifeste par la fréquence de ces ondes. On les calcule en hertz (Hz) – un hertz égalant une ondulation par seconde mesurée grâce à l’Électroencéphalogramme (EEG).

La fréquence des ondes cérébrales varie selon le type d’activités dans lequel on est engagé, notre état émotionnel, physique et psychologique.

L’entraînement des ondes cérébrales est l’un des outils d’amélioration de l’esprit les plus puissants disponibles à ce jour. De nombreuses études ont vérifié ses avantages, des performances cognitives à la réduction du stress, en passant même par la lutte contre la douleur physique.

Voici quelques-uns des bénéfices que peut apporter l’entraînement des ondes cérébrales :

  • Une baisse du niveau de stress
  • Une augmentation de la créativité
  • Une plus grande concentration
  • La suppression de mauvaises habitudes
  • Des méditations plus profondes
  • Une meilleure humeur
  • L’augmentation de la mémoire et des performances mentales

L’entraînement audio-visuel des ondes cérébrales (AVE ou “ Audio-Visual brainwave Entrainment “ en Anglais) est l’utilisation simultanée de sons et de lumières rythmiques pour entraîner le cerveau.

Bien que l’entraînement visuel soit plus efficace que l’entraînement audio, la combinaison des deux peut créer des effets encore plus puissants. Étant donné que le cortex auditif et visuel sont simultanément stimulés, de plus grandes parties du cerveau sont susceptibles d’être entraînées.

Le cerveau émet une charge électrique entre les neurones, en réponse à un stimulus extérieur des sens : les oreilles, les yeux, ou autres sens.

Cette charge électrique peut être mesurée par la connexion d’électrodes sur le cuir chevelu (EEG).


Si le stimulation audio-visuelle est rythmée, le rythme est produit dans le cerveau sous forme d’impulsions électriques.

Si le rythme devient cohérent et assez rapide il ressemble aux ondes cérébrales naturelles.


Le cerveau réagit alors en synchronisant ses impulsions propres au rythme du stimuli audio-visuelle. Cette réponse est appelée la réponse en fréquence (FFR).

En 1656, un scientifique néerlandais nommé Christian Huygens a travaillé sur la conception de l’horloge à pendule. Il a constaté que si il mettait deux horloges côte à côte, elles allaient lentement se synchroniser !

Un autre exemple est que si un diapason qui produit une fréquence de 500 Hz est frappé et par la suite est amené près d’un autre diapason 500Hz, la seconde fourche commencera à vibrer ainsi. La première fourche, dit-on va entraîner la seconde fourche.

Les états méditatifs profonds et les états de transe sont les avantages les plus courants de l’entraînement des ondes cérébrales.

Souvent, ces états sont parvenus plus rapidement et plus profondément que la méditation non aidée.

Les états de relaxation profonde engendrés vise notamment la réduction du stress et l’anxiété. Le soulagement de l’insomnie et l’amélioration du sommeil sont également un aspect fréquent.

Il est également possible de mettre en évidence une grande vigilance, une performance améliorée et une créativité développée .

Ondes delta : de 0,5 à 4 Hz
Ondes thêta : de 4 à 8 H
Ondes alpha : de 8 à 13 Hz
Le rythme SMR (Sensory Motor Rythm) : de 13 à 15 Hz
Ondes bêta : 15 Hz à 45 Hz
.ONDES GAMMA : 40 HZ jusqu’a 70 hz

Quels sont les risques liés à un excès ou déficit de certaines ondes cérébrales ?

Source : https://www.cabinet-neurofeedback.fr

LA NEUROPLASTICITE CEREBRALE

La neuroplasticité décrit la capacité du cerveau à changer et à s’adapter. Le cerveau est un organe remarquablement malléable. À mesure que nous grandissons et apprenons, nos expériences se multiplient et les cellules de notre cerveau évoluent. Ces modifications structurelles créent des voies neuronales qui nous permettent d’appliquer ce que nous avons appris dans le passé à de nouveaux défis.

Le cerveau humain peut accomplir certains des parcours de guérison les plus étonnants. Les médecins rapportent le cas de patientes victimes d’un accident vasculaire cérébral qui réapprennent à lire et à écrire et d’athlètes qui retrouvent leur motricité fine après un traumatisme crânien. Ces exploits sont rendus possibles par la puissante plasticité de notre système nerveux.

Comprendre la neuroplasticité, c’est appréhender la nature dynamique de notre cerveau et du reste du système nerveux. À partir de là, nous pouvons commencer à entrevoir comment nous pouvons exploiter ce potentiel.

La neuroplasticité est un terme générique qui décrit la capacité exceptionnelle du cerveau à changer. D’autres termes pour la neuroplasticité sont plasticité cérébrale, plasticité neurale et plasticité neuronale. La nature plastique du cerveau humain est évidente à de nombreux niveaux, du moléculaire au comportemental.

Les neurones, ou cellules nerveuses, peuvent modifier leurs modèles d’expression génétique en réponse à des environnements dynamiques. Ces modifications entraînent des altérations dans les synapses, où les neurones communiquent entre eux. Lorsque les neurones s’activent, ils libèrent des neurotransmetteurs. Les neurotransmetteurs se lient à des récepteurs sur les dendrites d’autres neurones, ce qui active ou inhibe leurs actions. Le neurone qui libère les neurotransmetteurs est le neurone présynaptique, et celui qui reçoit les neurotransmetteurs est le neurone postsynaptique.

La neuroplasticité peut être structurelle et fonctionnelle. La plasticité structurelle fait référence aux changements physiques du système nerveux, tels que le volume de la matière cérébrale et le nombre de dendrites. La plasticité fonctionnelle concerne les changements dans les interactions entre les neurones, tels que la force des voies neuronales.

Les expériences que nous vivons produisent des changements synaptiques appelés plasticité dépendante de l’activité. Elle peut être fonctionnelle ou structurelle, est au centre de la neuroplasticité et est nécessaire à des fonctions de plus haut niveau telles que l’apprentissage, la mémoire, la guérison et le comportement adaptatif. Ces changements peuvent être aigus (à court terme) ou durables.

Sans neuroplasticité, nous ne pourrons pas grandir, apprendre et nous adapter à nos environnements. Les histoires de nos vies et de nos expériences peuvent modifier les structures et les réseaux de notre cerveau.

La neuroplasticité joue également un rôle crucial dans l’adaptation aux états pathologiques et aux déficits sensoriels. Les altérations de la plasticité cérébrale sont associées à de nombreux troubles, notamment la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, l’anxiété, la dépression, le syndrome de stress post-traumatique et la toxicomanie.

Pour illustrer à quel point l’adaptabilité fonctionnelle du cerveau est incroyable, des études menées sur des patients atteints de la maladie de Parkinson estiment que les symptômes moteurs n’apparaissent pas avant la perte d’une partie importante des neurones dopaminergiques de la substantia nigra (SN). Des estimations prudentes fixent le seuil à 30 % des neurones, mais des études ont révélé jusqu’à 70 % de perte neuronale avant l’apparition des symptômes.

Neuroplasticité et apprentissage

Lors d’un nouvel apprentissage ou d’une nouvelle expérience, le cerveau établit une série de connexions neuronales.

Ces voies ou circuits de neurones sont construits comme des routes pour l’intercommunication des neurones.

Ces routes sont créées dans le cerveau à partir de l’apprentissage et de la pratique (comme les routes de montagnes créées par le passage quotidien du berger et de son troupeau).

Les neurones communiquent entre elles via des connexions appelées synapses et peuvent se régénérer infiniment. Après l’acquisition de nouvelles connaissances (grâce à la pratique), la communication ou la transmission synaptique entre les neurones impliquées est renforcée. Une meilleure communication entre les neurones facilite le déplacement des signaux électriques lors de leur parcours.

Le processus d’apprentissage se produit lorsqu’un organisme applique ses expériences passées à de nouvelles situations. L’apprentissage est donc étroitement lié à la formation de la mémoire. Les chercheurs ont recherché ce que l’on appelle les engrammes de mémoire pour relier la plasticité du cerveau à la formation de la mémoire,

Certaines des preuves les plus solides de l’existence d’engrammes de mémoire proviennent d’études sur le conditionnement de la peur, qui désigne la réponse apprise d’un organisme à un stimulus neutre associé à un stimulus aversif.

Par exemple, les chercheurs ont fait écouter à des souris un stimulus auditif, par exemple une mélodie spécifique, puis leur ont administré un choc au pied qui les a figées. Finalement, les souris se sont figées en réponse au stimulus auditif sans le choc au pied, car elles ont appris à associer la mélodie à la douleur. L’étude a également révélé que le choc au pied avait activé des neurones dans l’amygdale, et que ces mêmes neurones s’activaient en réponse au stimulus auditif. Le changement de comportement s’explique donc par une modification des voies neuronales au niveau cellulaire.

Comme nous l’avons vu précédemment, le stress joue un rôle majeur dans la neuroplasticité. Les exercices mentaux et physiques qui réduisent le stress peuvent aider à exploiter le pouvoir de la neuroplasticité. Par exemple, diverses études ont montré que le yoga, le tai-chi et les exercices de respiration profonde réduisaient le stress et les marqueurs de neuroinflammation. Ces exercices peuvent atténuer les effets du stress aigu et chronique, réduire la douleur et améliorer la qualité du sommeil.

L’entrainement de fréquences neuronales par les séances de lampe hypnagogique est également possible grâce à la plasticité cérébrale.

En amenant régulièrement la personne dans certaines fréquences d’ondes cérébrales, on renforce les voies neuronales propres à ces fréquences d’ondes.

Exerices sur la Plasticité Neuronale
  1. Les réseaux de neurones avant leur entrainement
  2. Les réseaux après 2 semaines de stimulation cognitive
  3. Les réseaux après 2 mois de stimulation cognitive