Intérêts des séances de Lampe Hypnagogique

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1. Expérimenter l’Hypnagogie

Nous connaissons tous les deux états fondamentaux de la conscience que sont le sommeil et la veille. Mais que savons-nous de ce qui se produit entre les deux?

Un état étrange et fascinant, caractérisé par des visions similaires aux rêves et des expériences sensorielles inhabituelles, se situe à la frontière de la pleine conscience et du repos. Les psychologues l’appellent hypnagogie. Mais, avant même que le terme ne soit créé, les artistes s’en servaient déjà depuis des siècles pour y puiser quelques-unes de leurs meilleures idées.

L’artiste surréaliste Salvador Dalí qualifiait l’hypnagogie de « sommeil avec une clé » et l’utilisait comme source d’inspiration créative pour bon nombre de ses peintures.

« Il faut résoudre le problème du ‘sommeil sans sommeil’, à savoir l’essence même de la dialectique des rêves, puisque ce repos oscille en équilibre sur le fil tendu et invisible qui sépare le sommeil de l’éveil », écrivait-il dans son livre, 50 secrets magiques.

Mary Shelley, l’auteur de Frankenstein, disait avoir elle aussi trouvé l’inspiration lors d’un « rêve éveillé » aux petites heures du jour.

Dans cette phase, l’esprit est « fluide et ultra-associatif », ce qui engendre des images exprimant « différents niveaux de souvenirs et de sensations », explique Michelle Carr, chercheuse spécialiste des rêves.

Comme dans le sommeil paradoxal, l’esprit ressasse pensées, idées, souvenirs et émotions, et établit des liens souvent distants entre différents concepts. Mais, à l’inverse du sommeil paradoxal, le sujet en état hypnagogique reste suffisamment conscient pour se souvenir au moins partiellement de ce qui se produit.

Il y a de grandes chances pour que vous ayez déjà fait l’expérience de l’hypnagogie, sans même savoir de quoi il s’agissait. Peu de recherches ont été menées sur ce phénomène, mais voici ce que nous savons sur son mystérieux fonctionnement.

Entre sommeil et conscience

Le terme « hypnagogie » vient des mots grecs signifiant « sommeil » et « guide », en référence à la période d’endormissement.

Dans cette phase, qui dure tout au plus quelques minutes, le sujet entre dans les limbes qui séparent deux états de conscience, traversant certains éléments caractéristiques du sommeil et d’autres liés à l’éveil. Tandis que l’on erre quelque part entre veille et sommeil, on fait l’expérience d’un phénomène de sommeil alors que l’on est encore conscient, et donc capable de se souvenir.

Que se passe-t-il dans le cerveau pour créer cet état de conscience ? Durant l’hypnagogie, les scientifiques ont observé la présence d’ondes alpha (le principal type d’ondes émises par le cerveau en état de conscience, au repos, pendant une rêverie ou une méditation, par exemple) et thêta (associées au sommeil réparateur). En théorie, ces ondes ne sont pas émises simultanément, et cette combinaison exceptionnelle pourrait être responsable des visions et sensations inhabituelles.

Cette phase se caractérise aussi par une activité réduite du cortex préfrontal, normalement impliqué dans les comportements sociaux ainsi que dans les processus décisionnel et organisationnel.

D’une certaine façon, l’hypnagogie incarne le meilleur des deux mondes. Elle autorise un libre flux de pensées et d’associations, typique du sommeil paradoxal – quand le cerveau passe en revue et intègre les souvenirs, les pensées et les sensations –, tout en nous maintenant suffisamment éveillés pour avoir conscience du phénomène.

C’est pour cette raison que certains artistes y trouvent une source fertile d’idées et d’inspiration.

Des visions saisissantes

L’hypnagogie est un phénomène qui peut donner lieu à des hallucinations visuelles et sensorielles. Beaucoup de gens font l’expérience de ces visions oniriques faites de sons, d’éclats de couleurs, de perceptions, de sensations et de pensées embryonnaires.

« Elle s’accompagne généralement d’une débauche d’imagerie », explique Deirdre Barrett, psychologue clinicienne de la Harvard Medical School. Les images statiques se mêlent aux séquences animées ou, de temps en temps, à de plus longues histoires qui évoquent davantage les rêves du sommeil paradoxal. Des sons peuvent aussi se manifester dans cet état. »

Pour ceux qui ne souffrent pas de troubles du sommeil, l’hypnagogie peut servir à générer des images créatives, puisqu’elle ouvre une voie directe vers l’intuition et le subconscient, sources de fulgurants « Eurêka! » pendant que la raison est occupée ailleurs.

« L’hypnagogie est la voie la plus courte pour communiquer avec notre subconscient », déclare Sirley Marques Bonham, qui étudie la conscience à l’Université du Texas, à Austin. « Celui-ci peut ainsi soumettre des solutions à travers des images ou d’autres types de sensations. »

Source : Article du HuffingtonPost

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2. Synchroniser ses ondes cérébrales

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Les évolutions technologiques des Électroencéphalogramme (EEG) ont amenées une connaissance de plus plus précise des fonctionnement de notre cerveau.

L’expérience Hypnagogique est basé sur l’entraînement des ondes cérébrales faisant référence à la réponse électrique du cerveau à une stimulation sensorielle rythmique, telle que des impulsions sonores et/ou lumineuses.

Lorsqu’on lui présente un stimulus rythmique, sonore et/ou lumineux, le rythme est reproduit dans le cerveau sous la forme de ces impulsions électriques.

Bien que la découverte des ondes cérébrales est relativement récente, l’entraînement du cerveau existe depuis des milliers d’années à travers les chants des tribus, les battements de tambour, les danses…

Les états méditatifs profonds et les états de transe sont les avantages les plus courants de l’entraînement des ondes cérébrales. Souvent, ces états sont parvenus plus rapidement et plus profondément que la méditation non aidée. Et une utilisation spécifique de ce niveau de relaxation est de réduire le stress et l’anxiété. Le soulagement de l’insomnie et l’amélioration du sommeil sont également un aspect fréquent.

Intentionnellement, changer le niveau des ondes cérébrales grâce à l’entraînement a un certain nombre d’avantages, comme par exemple :

• Si une personne a des troubles du sommeil, entraîner son cerveau à l’étape Thêta conduit à une grande détente.

• Les gens qui ont un trouble déficitaire de l’attention peuvent bénéficier d’amélioration en atteignant la phase Bêta.

• L’état de méditation ou d’une profonde relaxation peut être atteint rapidement si le cerveau est amené à l’état Alpha.

• L’état Alpha est également propice à l’apprentissage. Quand un sujet est hypnotisé, il est habituellement à l’état Alpha.

• Les ondes Delta lentes et/ou Gamma élevées permettent d’atténuer la douleur des personnes sujets aux migraines.

• Les sportifs peuvent améliorer leur récupération physique grâce à des séances les amenant dans les ondes Delta. Certaines tranches d’ondes Bêta permettent également d’améliorer la concentration et la focalisation.

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Un autre avantage des séances de lampe hypnagogique est que l’accès à ces états de conscience élargis se font sans EFFORT DE VOLONTÉ.

Votre cerveau se synchronise de lui même aux fréquences émises par la lampe, vous amenant dans l’état recherché.

Une séance peut être vécue comme une simple expérience isolée d’état méditatif profond, de spectacle visuel et musical intérieur.

Répétées à intervalle régulier, par ce qu’on nomme « L’ENTRAINEMENT DE FRÉQUENCES », les séances peuvent permettre de recréer des schémas neuronaux nouveaux améliorant certaines problématiques.

Ce phénomène étant possible grâce à la « Neuroplasticité Cérébrale »

fgfdgfactivité cérébrale est directement liée à nos états émotionnelles,

Voici un bref descriptif de chaque catégorie d’ondes cérébrales, leur gamme de fréquences et l’état mental qui y est associé :

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